Le NextGen ATP Finals, un accélérateur de notoriété pour les plus jeunes
Tsitsipas, Shapovalov et Auger-Aliassime n’ont pas pris la direction de Milan.
- Publié le 05-11-2019 à 16h59
- Mis à jour le 05-11-2019 à 17h00
Tsitsipas, Shapovalov et Auger-Aliassime n’ont pas pris la direction de Milan. La NextGen ATP Finals aurait pu avoir un look prestigieux lors de sa 3e édition. La photo des jeunes membres de la famille ATP aurait dû réunir un trio de tête composé de Stefanos Tsitsipas, Félix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov. Tous trois ont décliné l’invitation.
Le Grec de 21 ans est engagé dans la course au titre du Masters. Le Canadien de 19 ans est blessé à la cheville. Son compatriote de 20 ans, qui a été balayé en finale du Masters 1000 de Paris Bercy dimanche par Novak Djokovic, a invoqué une grande fatigue.
Il n’en reste pas moins que les stars de demain ou d’après-demain se sont donné rendez-vous dans la Fiera Milano qui se cherche un 3e lauréat après les triomphes de Chung Hyeon (2017) et de Stefanos Tsitsipas (2018). Les sept meilleurs jeunes de moins de 22 ans ont été rejoints par un 8e joueur qui a reçu la wild card réservée pour un Italien, en l’occurrence Jannik Sinner. Il n’a pas volé sa place vu qu’il figurait à la 11e place des U22.
Le jeune Australien Alex De Minaur, 18e à l’ATP, fait figure de grand favori. Frances Tiafoe, 47e à l’ATP, est l’autre épouvantail de la compétition italienne qui a pour vocation également de servir de laboratoire à de nouvelles règles.
Lors de la première Édition , le monde du tennis avait été bousculé par une révolution qui se voulait violente. Ainsi, les sets se disputent en quatre jeux gagnants avec un point décisif à 40-40. Les services let ne sont pas rejoués. Les juges quittent le terrain au profit du hawk eye. L’échauffement est ramené à cinq minutes. Le chronomètre est visible sur le court avec un temps de 25 secondes maximum entre les points. L’entraîneur peut coacher son ouaille à certains moments. Le medical time out n’est activable qu’à une seule reprise.
Le concept est né à la suite d’un constat simple. Le Big Four monopolisait toute l’attention médiatique du tennis à travers le monde. Comme les 4 Fantastiques se rapprochent inexorablement de la retraite, l’ATP devait mettre un nom et un visage sur les stars de demain. Stefanos Tsitsipas en est un excellent exemple. Sa notoriété a atteint des sommets bien avant que son jeu n’arrive à maturité.